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Modes Amiables de Règlement des Différends (MARD)

Je favorise la médiation pour éviter les procédures judiciaires

Par le biais de la négociation raisonnée, les MARD ont pour objectif de trouver une solution judicieuse pour éviter une solution judiciaire.

Amorcés par un décret du 11 mars 2015, puis consacrés par la Loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle (dont l'acronyme est "J21") et par la Loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice du 23 mars 2019, les Modes Amiables de Résolution des Différends (MARD) tendent à devenir un préalable obligatoire avant toute saisine d’un juge, tant dans le cadre d’un contentieux ressortissant à la compétence du juge judiciaire que du juge administratif.

Les Modes Alternatifs de Règlement des Différends (MARD) sont des techniques de résolution de conflits basées sur la négociation sans passer par un juge. Ils offrent une alternative au tribunal, permettant aux justiciables, accompagnés d'un avocat, de choisir la méthode de résolution la plus adaptée à leurs besoins et à leurs moyens. Ce choix, qui reste volontaire et ne peut être imposé par un juge, permet une plus grande flexibilité et personnalisation dans la gestion des conflits.

Les MARD favorisent la participation active des parties, évitant ainsi la dynamique traditionnelle de "gagnant-perdant". C'est pourquoi le législateur accorde une place croissante à ces méthodes, notamment à travers l'intégration d'un titre sur la procédure participative dans le Code civil et le Code de procédure civile, afin de réduire le recours systématique aux tribunaux.

Quelles sont les techniques utilisées ?

Formée en procédure participative et en droit collaboratif, je vous accompagne dans le règlement de vos litiges en vous proposant une solution appropriée, négociée librement et de façon respectueuse, digne et structurée. Les différents modes de prévention et de résolution de différends les plus courants sont :

L’évolution récente de notre droit a fait découvrir de nouveaux outils :

La procédure participative

Plus précisément, la procédure participative est un mode amiable qui est du monopole des avocats. Elle repose sur un contrat, la convention de procédure participative, signé par les parties et leurs avocats. Cette convention se définit comme la convention par laquelle les parties à un différend s'engagent à œuvrer conjointement et de bonne foi à la résolution amiable de leur différend ou à la mise en état de leur litige.

Elle est conclue pour une durée déterminée (Article 2062 du Code civil). Elle peut donc être utilisée, en amont de la saisine du juge, pour encadrer des négociations précontractuelles et parvenir à un accord sur le fond, mais elle peut également être utilisée comme instrument de mise en état conventionnelle.

Dans le contexte d’accès aux juridictions réservé aux situations d’urgence, elle permet donc, dans toutes les procédures judiciaires en cours, de mener une mise en état de manière conventionnelle. Dans la mesure où elle est possible à tout moment de l’instance, que la juridiction vienne d’être saisie et que la mise en état n’ait pas commencé ou qu’elle soit déjà en cours, la procédure participative de mise en état permet aux avocats de continuer à faire avancer leurs dossiers hors l’intervention du juge.

À l’issue de la période de confinement, si la procédure participative de mise en état a permis de finaliser totalement celle-ci, les avocats pourront bénéficier d’une audience sur le fond à bref délai. Si la mise en état n’a été que partielle et que les avocats souhaitent revenir devant le juge pour la poursuivre, les avancées menées de manière conventionnelle auront dans tous les cas été un gain de temps.

Le droit collaboratif

Le droit collaboratif est un processus de résolution des conflits qui a pour principe la recherche résolue d’un accord amiable entre les parties assistées chacune d’un avocat formé à la pratique collaborative.

Les parties et leurs avocats signent un contrat aux termes duquel ils s’engagent à mettre tout en œuvre pour trouver une issue amiable à leur conflit ou crise, en faisant preuve de loyauté dans les négociations. Cet engagement de loyauté est garanti par la confidentialité absolue des paroles et documents échangés, car les parties s’interdisent d’utiliser ultérieurement dans une procédure judiciaire toute information qui serait communiquée pendant le processus collaboratif.

La transparence devient possible, permettant de parvenir à des solutions pérennes. Les avocats ont l’obligation de cesser leur intervention aux côtés de leur client en cas d’échec du processus et l’interdiction de communiquer à leur confrère successeur toute information ou de tout document qu’ils ont connu dans le cadre collaboratif.

Le déroulement de ce processus est encadré : une suite de réunions à l’ordre du jour prédéterminé. Les avocats utilisent des outils de communication et de négociation tels que la négociation raisonnée, qui aident les parties à s’exprimer et s’écouter afin que les intérêts sous-jacents puissent être pris en compte.

Quel est le rôle de l’avocat dans les MARD ?

L’avocat peut occuper la fonction de médiateur, de conciliateur ou d’arbitre conventionnel ou judiciaire. En effet, sa formation de juriste lui confère compétence et légitimité pour être un tiers de confiance.

Mais, plus encore, il peut être négociateur au profit d’une partie. Dans cette hypothèse, il informera son client sur les modes envisageables en fonction de la situation particulière de son client. Il pourra l’accompagner dans la démarche et dans le déroulement du processus amiable. Et surtout, de par sa fonction d’avocat, il sera le garant du respect des principes essentiels de confidentialité, loyauté et de sécurité juridique de la solution trouvée parce qu’il sera en capacité de rédiger le protocole formalisant l’accord ou la transaction adopté(e).

Et le cas échéant, si aucun accord ne pouvait être trouvé à l’issue du processus, ou s’il ne trouvait qu’un accord partiel, l’avocat (sauf dans le cadre d’une procédure collaborative) sera en mesure de formaliser le désaccord subsistant et défendre son client devant le juge compétent toujours dans le respect des règles de procédure et de sa déontologie.

Quels sont les avantages des MARD ?

Les MARD présentent de nombreux avantages pour toutes les parties prenantes :

Laurence Bentejac à Brive-la-Gaillarde

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En tant qu'avocat, je suis à votre disposition pour vous conseiller et vous représenter dans toutes vos démarches juridiques.

Que ce soit pour un litige civil, commercial ou familial, je mets mon expérience à votre service pour vous offrir des solutions efficaces et adaptées à vos besoins. N’hésitez pas à me contacter pour discuter de votre situation.

Adresse 7 bis Rue Carnot 19100 Brive-la-Gaillarde
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Laurence Bentejac

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